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Education bienveillante : quelques conseils pour les parents

Sommaire:

Beaucoup de parents se retrouvent perdus quand il s’agit d’éduquer leur enfant. Certains optent pour la bonne vieille méthode qui consiste à éduquer son enfant tel un régiment militaire.

D’autres, optent pour le laisser aller et préfèrent gâter leur enfant.

En réalité, ce qu’il faut pour bien éduquer son enfant c’est le juste milieu. Pour en savoir plus, les réponses sont dans la deuxième partie de notre article.

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Choisir la bonne éducation c’est choisir d’éduquer avec bienveillance son enfant. Cela signifie que vous optez pour une éducation basée sur le dialogue et l’échange.

On ne le dira jamais assez, mais la communication, c’est la clef ! On vous conseille alors d’écouter votre enfant mais aussi de lui parler avec toute franchise et honnêteté.

Il est aussi important de faire respecter vos règles. Pour ce faire, n’ayez pas tendance à les répéter mais plutôt à les expliquer à votre enfant.

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Un aperçu de l’enseignement de la bienveillance pour les parents

Communication efficace, bonne éducation des enfants… Ces mots sont actuellement assez courants sur Internet et dans les librairies. La rédaction de Pomme d’Api évalue l' »éducation bienveillante » dans le supplément de février destiné aux parents. Pour certains, c’est une stratégie efficace, pour d’autres, elle est laxiste. Nous vous invitons à lire l’article en entier, comme suggéré.

Oui, ce sont des parents bienveillants, mais ils sont aussi maladroits

Lors d’un dîner, l’un des invités fait tomber son verre. Qui d’entre nous aurait le courage de lui crier : « Tu es tellement maladroit ! C’est incroyable ! Dans le même ordre d’idées, personne ne songerait à dire à un collègue de travail qui vient de commencer un nouvel emploi : « Attends, tu as fait la même erreur qu’hier, tu ne le feras jamais correctement ! » Pourtant, nous utilisons fréquemment ce langage lorsque nous parlons à nos enfants, malgré le fait que pour eux, tout est encore une nouvelle expérience.

Mais nous avons tous de bonnes intentions pour nos enfants. Oui, bienveillantes, mais aussi maladroites. Lorsque nous disons des choses comme : « Allez, allez, arrête de sangloter, c’est fini, tu n’es pas à l’agonie », nous avons l’air maladroits. Ou quand nous crions « Dites, qui est le responsable ici ! » tout en donnant une claque à notre enfant de 3 ans en le traitant d' »affreux ! ».

Pour une éducation empreinte de compassion, il existe six principes directeurs et six mots que nous devrions cesser d’utiliser

Selon les études les plus récentes sur le cerveau humain, une éducation respectueuse et empathique favorise le bon développement du cerveau. À l’inverse, l’anxiété, l’humiliation, la violence verbale ou physique peuvent profondément altérer un cerveau en développement et provoquer des troubles cognitifs (voir « Pour aller plus loin » à la fin de l’article).

Heureusement, nous pouvons réparer nos erreurs quotidiennes avec un peu d’entraînement et de petits pas. Car cultiver la compassion est avant tout une question d’attitude. Et même s’il y a des rechutes de temps en temps, elles ne sont pas dangereuses ! Pomme d’Api a gardé 6 lignes directrices en or… et 6 formulations à éradiquer de notre discours, pour nous entraîner à être des parents encore plus bienveillants. Nadège Larcher est psychologue et formatrice à « L’Atelier des Parents ».

1 – Séparer le jeune de son comportement. doit cesser de prononcer la phrase « Tu es infernal ! »

Jean, 4 ans. Il ajoute du sel de la salière dans son verre lors d’un déjeuner en famille. En réponse, son grand-père lui dit : « Tu fais vraiment des bêtises ! Quel crétin ! Jean se rétracte considérablement sur sa chaise. Il entend les mots « Je suis nul ». Maintenant, ce sont ses actions qui sont accusées, pas lui. Pour discerner entre les deux, il faut faire preuve de prudence : « Ah, vous regardez le sel se dissoudre dans l’eau ? C’est fascinant ! D’un autre côté, consommer trop de sel est mauvais pour la santé, c’est pourquoi je t’ai dit d’attendre pour jouer que le dîner soit terminé. Mets ton eau dans l’évier maintenant.

Spécificités linguistiques plus importantes encore, l’effet sur l’estime de soi. Jean se sent valorisé car l’adulte tient compte de sa curiosité intrinsèque et de sa capacité à réparer ses erreurs. En revanche, lorsqu’on utilise le verbe « être » sans nuance (par exemple : « Mon fils est gourmand », « Ma fille est capricieuse », etc.), on oblige les jeunes à accepter une fausse image d’eux-mêmes, qu’ils chercheront plus tard à affirmer. En d’autres termes, un enfant « affreux » fera tout pour le rester.

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2 – Établissez des règles de base à l’avance. Combien de fois dois-je le dire avant d’arrêter de poser cette question ?

Alice et Marina ont trois ans. Elles sont invitées à un apéritif avec leurs parents. Les deux sœurs se lancent dans une course-poursuite autour de la table basse et grimpent sur les chaises en entrant dans la maison de leurs hôtes. Leur père se met en colère. Mais maintenant que j’y pense, a-t-il jamais pris le temps de dire explicitement ce qu’il attendait de ses filles dans une telle circonstance ? Elles n’étaient pas toujours en mesure de spéculer.

Souvent, les enfants ne comprennent pas ce que les adultes semblent évident. Et vous devriez essayer de l’anticiper en établissant les règles à l’avance plutôt que de réagir après que l' »erreur » ait déjà été commise : « Nous allons à l’épicerie. Nous entrons et avançons en silence à côté du chariot. Et ça m’énerve quand tu insistes pour acheter des choses. Ou encore : « Tu dois demander à ton frère avant d’utiliser ses affaires. »

Tu as l’impression de donner toujours les mêmes instructions ? C’est typique ! Les enfants sont incapables d’intégrer définitivement les règles avant l’âge de 6 à 7 ans.

3 – Exprimer positivement les restrictions. doit cesser d’inciter les gens à ne pas crier

réussir l’examen. Crier  » Ne cours pas !  » est préférable à crier  » Marche ! « . Vous verrez que ça fonctionne ! Parce qu’un très jeune cerveau entend d’abord et avant tout le verbe courir dans l’ordre « Ne cours pas ! ». Au lieu de se focaliser sur ce que l’on n’a pas le droit de faire, il est préférable de s’entraîner à dire ce que l’on est autorisé à faire.

4 – Prenez note des sentiments de l’enfant. Pour éviter de dire : « Ce n’est rien ! »

Elena a trois ans. Elle est agitée à la sortie de la crèche. Cela devient un dilemme lorsqu’elle culbute dans le couloir. Elle crie et tempête en cherchant sa mère.

Quel réconfort peut-on trouver dans le cliché « Ce n’est pas grave, ça ne fait pas mal » ? C’est grave, et elle se sent mal, bien sûr ! Pourquoi voudrait-elle réprimer ses émotions ? Prenez-la simplement dans vos bras et dites-lui : « Tu es tombée. Tu souffres. Tu sanglotes.  » Tu es en colère  » lui montre qu’elle est entendue, comprise et appréciée. Ses larmes se tarissent aussi beaucoup plus vite.

Cela s’applique également à nous : au lieu d’éclater et de crier « Tu es difficile ! », parlons à la première personne, satisfaisons-nous de nos observations et rappelons les règles à l’enfant : « Je suis ennuyé que tu sautes sans cesse sur le canapé. Le canapé sert à s’asseoir.

5 – Manquer d’intention là où il n’y en a pas. ne pas répéter sans cesse « Il fait une crise ! »

Gaëlle ne se demande plus si l’un de ses enfants  » fait une crise de colère  » lorsqu’il se roule par terre, mais se demande plutôt :  » Lequel de ses besoins n’est pas satisfait ? Son désir d’amour ? de sommeil ? Les directives n’étaient-elles pas claires ?

L’enfant apprendra progressivement à identifier et à communiquer ses désirs et ses émotions. Lucie demande à ses garçons d’utiliser des crayons de couleur pour indiquer leur humeur : rouge pour une mauvaise humeur, orange pour un mécontentement, vert pour que tout aille bien. Cela lui permet de prendre la température sans faire un long discours en rentrant de l’école.

6 – Maintenir le cadre tout en restant adaptable. doit s’abstenir d’affirmer qu’il n’y a qu’une seule solution possible

Selon Lucie, « je disais : « Tu y vas tout de suite ou tu vas dans ta chambre », quand l’un de mes fils ne voulait pas aller au bain. Tu peux continuer à jouer, mais quand l’énorme aiguille atteint 3, tu dois prendre un bain, dis-je maintenant. Cette option a l’avantage de mettre le jeune dans un rôle actif et est acceptable pour tous.

Galle, mère de trois enfants, est du même avis. « Dans le passé, je ne changeais pas d’avis après avoir dit non pour ne pas avoir l’air idiote. Mais en réalité, revenir en arrière ne nous coûte rien. Mes enfants savent très bien reconnaître les principes que je défends, comme donner la main pour traverser la rue, etc. Parfois, il est important de se demander pourquoi nous imposons notre volonté à nos enfants. Qu’est-ce que ça peut bien faire que le pull soit orange ou rouge ?